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Végan : être ou ne pas être telle est la question ?



Tu cherchais quelque chose pour rendre ton mois de novembre un peu plus attrayant ? Ça tombe bien : le mois de novembre c’est le mois végan, partout dans le monde, depuis 2014. Cette info, chez W.A.M, on l’a bien noté et on s’est dit que c’était l’occasion de faire un point et mener l’enquête sur ce que ça voulait vraiment dire, être végan en 2019. D’ailleurs, ce mois de novembre pourrait bien te faire adopter un mode de vie sans produits d’origine animale si tu décides toi aussi, de relever le défi [ou justement te faire oublier l’idée de t’y convertir]. Pendant un mois on va donc essayer d’explorer la question à travers une multitude de sujets pour que chacun(e) puisse se faire sa propre opinion sur cette nouvelle façon de consommer.


Si la tendance s’est imposée ces dernières années, pour des raisons écologiques, idéologiques ou éthiques, le moins qu’on puisse dire c’est que c’est un mode de consommation qui déchaîne les passions et à propos duquel les débats se font sans fin. Grâce à des actions chocs menées par des associations de défense des animaux, comme la L214, le mouvement fait parler de lui, suscitant nombre de critiques plus ou moins virulentes, ou fait au contraire, naître un profond intérêt pour la cause. Cet engouement à double tranchant fait aussi émerger des tas de fausses croyances tenues pour vérités, propulsant souvent idées reçues et fake news sur le devant de la scène. Mais il est vrai qu’il est aujourd’hui compliqué de distinguer le vrai du faux lorsqu’on utilise le terme «végan » ; les informations se contredisent parfois, formant un épais brouillard qu’il est difficile de percer à jour si l’on n’a pas des heures de recherches devant nous. Les questions continuent donc à se bousculer ; le véganisme est-il un mode de consommation écologique, que valent les produits cosmétiques végans et sont-ils vraiment éthiques, le véganisme entraine-t-il des carences, etc. Autant de questions auxquelles nous avons décidé de tenter de répondre pour éclairer un peu plus notre lanterne à tous et sortir des a priori.


Souvent taxé de «mouvement de bobos», il faut tout de même constater que les produits végan prennent de plus en plus de place dans nos rayons, aussi bien dans l’alimentation que dans nos magasins de fringues préférés : tous cherchent à surfer sur le crédo végan, à grand coup de cuir d’ananas, de lait végétal mais surtout de marketing. Cette pollution savamment marketée ne serait-elle pas la preuve tangible qu’au-delà d’un phénomène de mode éphémère, le régime tend à s’implanter durablement dans nos sociétés et dans nos placards, quels qu’ils soient ? Le véganisme s’impose donc comme un réel enjeu économique pour les marques tous secteurs confondus, où il est désormais compliqué de distinguer réelles convictions et green washing, cet art de tromper le consommateur en lui faisant croire par exemple, qu’il achète éthique en jouant avec des codes bien précis. Ce sont donc ces enjeux grandissants qui participent à une désinformation chronique du consommateur qu’il faut aujourd’hui dépoussiérer pour que chacun et chacune puissent y trouver son compte et choisir si en définitive, vegan is the new cool.


C’est pour faire la lumière sur ce phénomène végan que l’on a décidé pendant ce mois de novembre d’aborder le sujet à travers plusieurs thématiques, afin d’avoir une vision à 360° de ce nouveau mode de consommation et savoir si en définitive, il tend bien à s’inscrire durablement dans nos modes de consommation et notre esprit.



By Louise Parent

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